PISSE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) xiiies.
chaude pisse «affection des voies urinaires (ici, en parlant d'un animal)» (
Traité d'économie rurale composé en Angleterre, éd. L. Lacour ds
Bibl. Éc. Chartes, 4
esérie, t.2, 1856, p.373: si un chival eut beu de celle eawe par aventure, si averoit la
chaude pisse);
b) 2
emoit.
xiiies.
chaude pisse «blennoragie» (
Des XXIII manieres de vilains, éd. E. Faral ds
Romania t.48, p.258, 18); 1532
pisse chaulde (
Rabelais,
Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, p.174);
2. 1809-16
pice «urine» (
Recettes Borel, p.57 ds
Pierreh.); 1842
pisse (
Mozin-
Peschier);
3. 1776 pêche
tenir les harengs à la pisse (
Duhamel du Monceau,
Traité gén. des pêches, t.2, p.411 ds
FEW t.8, p.593a). Déverbal de
pisser*. Au sens 1,
cf. l'angl.
chaud(e)pisse «strangurie, ou autre affection urinaire ou vénérienne» (av. 1387 ds
NED et
MED: diabetica passio [...] dicitur
chaudepisse;
ca 1440,
ibid.:
cawdpys or
chaudpys or strangury);
cf. aussi ds
Palsgr. 1530, p.658:
chaulde pisse traduisant l'angl.
strangurion.