PIQUEUR, -EUSE, adj. et subst.
Étymol. et Hist.I. 1387 «ouvrier terrassier qui travaille avec le pic» (
Comptes des travaux faits au collège de Beauvais ds
Fagniez t.2, p.129).
II. A. 1. a) 1555 «valet de chiens à cheval» (
Ronsard,
Les Hymnes, Les Daimons, 357, éd. P. Laumonier, VIII, 135);
b) 1559 «écuyer dressant les chevaux» (
Amyot,
P. Aemile, 10 ds
Littré);
c) 1762 «celui qui monte les chevaux mis en vente par le maquignon» (
Ac.);
2. 1676 «celui qui, dans le bâtiment, est préposé aux autres ouvriers» (
Félibien);
3. 1856 «employé qui surveille les travaux» (
Tocqueville,
op. cit., p.127).
B. 1. a) 1666
piqueur de grais (
Comptes bat. Roi Louis XIV, Guiffrey, I, 95 ds
IGLF);
b) 1694 «celui qui pique les viandes» (
Ac.);
2. 1772 mar. «marin qui vide les morues» (
Duhamel du Monceau,
Traité général des pêches maritimes, 2, 99 d'apr.
FEW t.8, p.456b);
3. 1842 «ouvrier qui pique les ouvrages de cordonnerie» (
Ac. Compl.).
C. 1. 1690
piqueur d'escabelle «écornifleur» (
Fur.); 1802
piqueur d'assiette (
Flick d'apr.
FEW t.8, p.467a);
2. 1752 «celui qui, au piquet se tient à côté d'un joueur pour lui prêter de l'argent» (
Trév.). Dér. de
piquer*; suff.
-eur2*.