PIQUET1, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1380 «bâton pointu, pieu»
pichet (A.N. MM 30, f
o172 v
ods
Gdf. Compl.);
2. a) 1611 «chacun des bâtons qu'on plante en terre, d'espace en espace, pour prendre un alignement» (
Cotgr.); d'où
α) 1625, 11-21 janv.
planter le piquet «s'arrêter dans un lieu» (A.
d'Aubigné, Lettres, éd. Réaume et de Caussade, I, p.261);
β)loc. fig. 1669
droit comme un piquet (
Molière, Avare, I, 3);
b) 1718 «fort pieu dont on se sert pour tenir les chevaux à l'attache» (
Ac.); d'où
id. «certain nombre de cavaliers commandés pour être prêts à monter à cheval au premier ordre» (
ibid.);
id. piquet d'infanterie (
ibid.); 1893
piquet d'incendie (
Renard, loc. cit.); p.anal. 1928
piquet de grève (
Malraux, loc. cit.);
3. a) 1716, 4 juill. «punition militaire» (
Règlement fait par le Roi pour la discipline des Troupes, art. 53 ds
Trév. 1752);
b)1842 «punition employée dans les écoles» (
Mozin-
Peschier). Dér. de
piquer*; suff.
-et*.