PIQUANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst.
Étymol. et Hist. I. A. 1. 1372 «projectile quelconque» (Arch. JJ 104 pièce 73 ds
Du Cange,
s.v. Picare3);
2. 1416 «pointe d'une plante» (
Alain Chartier,
Quatre dames, éd. J. C. Laidlaw, 1895);
3. 1429 «pointe de certains instruments» (
Compte de Jeh. Hillaire, Forteresse, XXXIX, Mandem. du 24 fevr., Arch. mun. Orléans ds
Gdf. Compl.);
4. 1688 «chacune des armes du hérisson» (
Rich.).
B. 1722 «caractère paradoxal d'une situation» (
A. Piron,
Arlequin-Deucalion, p.347).
II. 1. 1398 «qui fait une impression vive sur l'organe du goût» (
Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p.264, 21);
2. 1480 «mordant (d'une parole)»
motz picquans (
Guillaume Coquillart,
Les Nouveaulx Droitz, 2185, éd. M. J. Freeman, p.237);
3. 1617 «qui produit sur l'épiderme la sensation de piqûres» (
A. d'Aubigné,
Faen., III, 7 ds
Littré). Part. prés. subst. et adjectivé de
piquer*.