PIPEAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1559
pipeau «flûte» (
Ronsard,
Chant pastoral ds
OEuvres, éd. P. Laumonier, t.9, p.99, 460); 1568
pippeau «appeau» (
Garnier,
Porcie, éd. W. Foerster, II, vers 335, p.26); 1771 (
Trév.: Pipeau. Petit bâton fendu par un des bouts [...] et qui sert à contrefaire le cri de plusieurs oiseaux, à les attirer dans un arbre dont les branches sont remplies de gluaux où ils se prennent); 1798 subst. masc. plur. (
Ac.: Pipeaux. Les petites branches, ou brins de paille qu'on enduit de glu pour prendre les petits oiseaux). Dér. de
pipe* A; suff.
-eau*.
Cf. l'a. fr.
pipet «flûte» 1
remoit.
xiiies. (
Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, XXI, 15) −1611,
Cotgr.;
pipeau est att. en m. fr. au sens de «goulot» 1537 (
Compt. d'Agnes Roussel, Arch. Tournai ds
Gdf.:
pippeau).