PION2, PIONNE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1180
peon «fantassin» (
Girart de Roussillon, éd. W. M. Hackett, 8179); 3
equart du
xves.
pyon (
Wavrin, Anc. chron. d'Angleterre, I, 207 ds
Gdf.); 1477-79
pion (
G. Leseur, Histoire de Gaston IV, éd. H. Courteault, t.1, p.5);
2. 1505
pehon «pauvre hère» (
Gringore, Folles entreprises ds
OEuvres, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, t.1, p.56);
3. arg. scol.
a) 1833 «surveillant» (
Baudelaire, Corresp.,
Lettre du 25 mars ds
Quem. DDL t.7);
b) 1878 fém. «sous-maîtresse d'un pensionnat de demoiselles» (
Rigaud, Dict. jargon paris., p.265). Du b. lat.
pedo,
pedonis «qui a de grands pieds» qui a pris en lat. médiév. le sens de «piéton, fantassin» (v.
Blaise Latin. Med. Aev.).
Pedo, -onis qui est déjà att. comme surnom en lat. class. (v.
OLD,
s.v. Pedo3), est issu du lat.
pes, pedis, v.
pied.