PINTE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Ca 1200 désigne le contenu de la mesure (
Jean Bodel,
Jeu St Nicolas, éd. A. Henry, 262);
2. 1294 «unité de mesure de capacité»
.I. poçon ... d'une pinte (doc. Arch. Tournai ds
Gdf. Compl.);
3. a) 1353 «vase dont l'aspect rappelle celui de la mesure de capacité pour les liquides» (
Vaisselle du roi Jean ds
Havard t.4, col. 324);
b) 1875 «mesure de capacité usitée en Angleterre»
(Lar. 19e); 4. 1681 helvétisme «cabaret» (
Registre des Mandements du Conseil d'Etat de la Principauté de Neuchâtel, II, 354). D'apr.
FEW t.8, p.525a, du b. lat.
pincta, part. passé fém. de
pingere (
peindre*), qualifiant à l'origine un subst. fém. désignant une mesure de capacité étalonnée [
canna, hemina, quarta...] et signifiant «pourvu d'une marque».
Pincta est relevé en 1249 à l'empl. subst. au sens de «mesure pour les liquides»:
pinctam olei ds
Du Cange,
s.v. pincta 2. L'angl.
pint «pinte» est relevé dep. 1384,
NED, d'où 3 b.