PIÉTÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin du
xes. «pitié» (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 200:
pïeted);
2. 1541 «fervent attachement au service de Dieu, aux devoirs et aux pratiques de la religion» (
Calvin,
Institution de la religion chrestienne, éd. J.-D. Benoît, l. III, chap.II, 10, p.27);
3. av. 1628 «attachement fait de tendresse et de respect» (
Malherbe, trad. de
Sénèque,
Traité des bienfaits ds
OEuvres, éd. L. Lalanne, t.2, p.193). Empr. au lat.
pietas (v.
pitié), d'abord au sens dér. de «pitié», pris au sens du lat. class.