PHYSIOGNOMONIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1565 «(par référence à Aristote et aux Anciens) art de déterminer le caractère d'une personne d'après les traits du visage» (
Estienne,
Conformité, Mots pris du grec, p.216-217 ds
Hug.), ds la lexicogr. à partir de
Trév. 1721, Additions à la lettre P;
b) 1781 «
id., élevé au rang de véritable science» (J. C.
Lavater,
Essais sur la physiognomonie, trad. de l'all. par Mme de Lafite, MM. Gaillard et Rengner, La Haye, I, p.22);
2. 1826 «traité sur l'art de juger le caractère de l'homme d'après les traits de son visage» (
la Physiognomonie de Lavater (
Balzac,
loc. cit.). Empr. au gr.
φ
υ
σ
ι
ο
γ
ν
ω
μ
ο
ν
ι
́
α «art de juger quelqu'un d'après son air, sa physionomie» (en partic. chez
Aristote,
Physiognomonica, 806a 19 ds
Liddell-
Scott), dér. de φ
υ
σ
ι
γ
ν
ω
́
μ
ω
ν «qui conjecture la nature d'une personne ou d'une chose par sa mine, son air», comp. de φ
υ
́
σ
ι
ς «nature, manière d'être» et γ
ν
ω
́
μ
ω
ν «qui connaît, discerne».