PHILOTECHNIQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1796 (
L'Ami des arts. Journal de la Société
philotechnique). Dér. à l'aide du suff.
-ique*, de
philotechnie «amour des arts» att. dès 1547 (J.
Martin,
Architecture de Vitruve, p.86) puis 1806 (
Capuron,
Nouv. dict. de méd., chir., chim., p.257), empr. au gr. φ
ι
λ
ο
τ
ε
χ
ν
ι
́
α «goût des arts ou de l'élégance», d'où «culture des arts», formé de φ
ι
λ
ο-, v.
phil(o)- et -τ
ε
χ
ν
ι
α, v.
-technie.
Cf. le subst.
philotechne 1766 (
Le Philotechne françois, ou recueil d'éloges, de critiques et d'anecdotes remarquables sur les artistes qui se sont distingués dans ce siècle. La Haye. Paris, Durand, in-8, 188 pp.ds
Fonds Barbier).