PEUT-ÊTRE, adv.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoitié du
xiies.
put cel estre (
Psautier Oxford, 54, 13 ds T.-L.);
ca 1160
puet estre (
Eneas, 9003,
ibid.); début
xves.
peut-estre (
Quinze joies mariage, éd. J. Rychner, XII, 12); 1824
peut-être bien (
Joubert, loc. cit.);
2. 1636 employé elliptiquement pour répondre évasivement à une question (
Corneille, Le Cid, I, 2);
3. 1775 détaché en fin de phrase, exprimant le défi, l'ironie (
Beaumarchais, Barbier de Séville, II, 2);
4. fin
xiies.
puet estre que (
Flore et Blancheflor, éd. J.-L. Leclanche, 407); 1641
peut-estre que (
Corneille, Cinna, III, 1);
5. 1637 subst.
un peut-estre (
Id., La Place royale, IV, 6). Comp. de
peut, 3
epers. du sing. de l'ind. prés. de
pouvoir* et de
être*.