PESAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1321 «action de peser» (A.N. JJ 61, f
o1 r
ods
Gdf. Compl.), rare av. le
xixes., 1834 (
Boiste); terme surtout utilisé dans la lang. des courses 1854 «enceinte fermée de l'hippodrome» (E.
Chapus,
Le Sport à Paris ds
Petiot 1982); 1869 (
Littré:
Pesage... action de peser les jockeys qui vont courir). Dér. de
peser*; suff.
-age*;
cf. le lat. médiév.
pesagium «redevance de pesage» 1200 ds
Latham, d'où l'a. fr.
pesage «
id.» 1236 (Juill., Ch. de S. Lambert, n
o124, A. Liège ds
Gdf. Compl.) encore att. en 1541 ds
Nouv. Cout. gén., éd. Bourdot de Richebourg, t.1, p.389. Le fr. au sens «action de peser» connaît également l'a. fr.
poisement xiiies. (
Bible, Maz. 684, f
o24b ds
Gdf.) répertorié par
Cotgr. 1611, le m. fr.
pesement 1576 (
Sasbout,
Dict. flam.-franç. ds Fonds
Barbier) répertorié par
Pomey 1671,
s.v. pesée, et dans la lang. mod.
pèsement notamment dans l'expr.
pèsement des âmes 1898 (J.-K.
Huysmans,
La Cathédrale, 126 ds
Mél. Brunot, p.170), v. aussi
pesée.