PERVERSION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1444 «changement de bien en mal, corruption» (
Trad. du Gouv. des princ. de G. Colonne, Ars. 5062, f
o170 v
ods
Gdf. Compl.); 1546 «altération d'une fonction» (
Rabelais,
Tiers Livre, éd. M. A. Screech, XXXI, p.217, 24). Empr. au b. lat.
perversio, -onis «dépravation, désordre» (déb.
ives. ds
Blaise Lat. chrét.), att. dès le déb. du
iiies. chez Tertullien au sens de «bouleversement, falsification d'un texte», formé sur le supin
perversum, de
pervertere, v.
pervertir.