PERMANENT, -ENTE, adj. et subst.
Étymol. et Hist.1. a) 1370-72 «qui dure, demeure sans discontinuer ni changer» (
N. Oresme, Ethiques, I, 15, éd. A. D. Menut, p.132);
b) 1931
permanente subst. fém. (
Lar. mens., déc., bulletin mens., 15 oct.-14 nov., p.[1], légende d'un dessin humoristique);
2. 1789 «qui exerce une activité permanente, qui existe constamment» (
Mirabeau ds
Ranft, p.55: comité
permanent); 1945 subst. «membre rémunéré pour se consacrer à l'administration d'un parti, d'un syndicat» (
Vailland, Drôle de jeu, p.9). Empr. au lat.
permanens «qui dure, demeure sans discontinuer ni changer», part. prés. adj. de
permanēre «demeurer d'un bout à l'autre», «persister, persévérer».
Permanent a remplacé le plus anc.
parmanant, permenant (
xiies. ds T.-L.), dér. de
parmanoir, parmaindre «rester, persévérer», issus du lat.
permanere.