PERMANENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. 1370-72 «caractère de ce qui est durable; longue durée de quelque chose» (N.
Oresme, Ethiques, I, 16, éd. A. D. Menut, p.133);
2. 1789
permanence des assemblées «système constitutionnel dans lequel les assemblées législatives se réunissent à simple convenance» (
Moniteur universel, 9 juill. ds
Ranft, p.54);
3. 1796
en permanence «sans interruption» (
Le Néologiste fr., ibid., p.55); 1798 «toujours dans le même état et sans intermittence» (
Ac.);
4. 1874 «service chargé d'assurer le fonctionnement ininterrompu d'un organisme; local où fonctionne ce service» (
Lar. 19e);
5. 1926 «salle d'études où est constamment assurée la surveillance des élèves» (
Giraudoux, Simon, p.19). Empr. au lat. médiév.
permanentia «caractère de ce qui est durable» (1319 ds
Du Cange), dér. de
permanere (v.
permanent).
Permanence a remplacé le plus anc.
parmanance, parmenance «caractère de ce qui dure, constance» (
xiies. ds T.-L.), dér. de
parmanoir, parmaindre (v.
permanent).