PERLER, verbe
Étymol. et Hist.A. Trans.
1. 1554 «orner de perles» ici, au fig. (
L. Le Caron,
La Poésie, f
o48 r
o);
2. 1833 «détailler (des sons, des notes) avec soin» (
Gautier,
Albertus, p.150: Le rossignol chantait et
perlait ses roulades);
3. 1834 «exécuter un travail avec grand soin» ici, cout. (
Land.);
4. 1836 confis. (
Raymond).
B. Intrans.
1. 1844 «se former en perles, en gouttes» (
A. Dumas père,
Les Trois Mousquetaires, éd. Ch. Samaran, p.302);
cf. 1837
se perler «id.» (
Balzac,
C. Birotteau, p.306), attest. isolée;
2. 1918 au fig. «apparaître progressivement» (
Toulet,
Comme une fantaisie, p.31: Déjà le ciel n'était plus qu'une nue indistincte où
perle la lumière). Dér. de
perle*; dés.
-er.