PERFORATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. État de ce qui est perforé, trou
1. a) ca 1398 méd.
perforation (
Somme MeGautier, B.N. 1288, f
o92 v
ods
Gdf. Compl.);
b) 1803
perforation spontanée de l'estomac (Al.
Gérard,
Des perforations spontanées de l'estomac, Paris, an XII ds
Catal. gén. des l. imprimés de la Bibl. Nat.);
c) 1824
perforation de l'intestin (
Encyclop. méthod. méd., t. 11); 1874
perforation intestinale (
Lar. 19e);
2. 1890 télégr. (
Lar. 19eSuppl., p. 1904d,
s.v. télégraphie);
3. a) 1903 impr. (
Nouv. Lar. ill., s.v. monotype : les
perforations de la bande);
b) 1959 mécanographie (
B. Quemada ds
Cah. Lexicol. t. 1, p. 9).
B. Action de perforer
1. xves. chir. (
Brun de Long Borc,
Cyrurgie, ms. de Salis, f
o7d ds
Gdf. Compl.);
2. 1876 mines et carr. (
Lar. 19e, t. 15, p. 585d,
s.v. tunnel : la
perforation de la galerie);
3. 1879 balist. (
Verne,
500 millions, p. 121 : la puissance de
perforation de cette pièce);
4. a) 1903 impr. (
Nouv. Lar. ill., s.v. monotype :
perforation d'une bande de papier);
b) 1959 mécanographie (
B. Quemada,
op. cit., p. 10);
5. 1948 « action de perforer un titre de transport » (
Cendrars,
loc. cit.). Empr. au b. lat.
perforatio, d'abord att. comme terme méd. : « action de trépaner »; dér. du lat.
perforare (v.
perforer).