PERFORATEUR, -TRICE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. Adj.
1. 1552 « qui sert à perforer » (
Paré, XVI, 32 [var.], éd. J. F. Malgaigne, t. 2, p. 585b : trepane
perforatrice), att. isolée, à nouv. en [1813 (
Gérard [peut-être le même que A. Gérard, mentionné
s.v. perforation] d'apr.
Dauzat 1954,
Suppl. chronol.)] 1845-46 (
Besch. Suppl.);
2. 1948
pince perforatrice « pince pour perforer les titres de transport » (
Cendrars,
loc. cit.).
B. Subst. masc.
1. 1832 chir. (
Raymond);
2. 1876 télégr. (
La réforme du tarif télégraphique ds
R. sc., t. 18, p. 568a : les télégrammes sont préparés d'abord sur des bandes de papier que l'on perce, à l'aide du
perforateur);
3. 1876 mines et carr. (
Lar. 19e, t. 15, p. 585b);
4. a) 1955 brod.
perforateur de carton (
Mét.);
b) 1972 mécanographie « employé qui perfore les cartes sur une machine électronique » (
Davau-Cohen);
5. 1959 mécanographie
perforateur de bandes, de cartes (
B. Quemada ds
Cah. Lexicol. t. 1, p. 11 et 36).
C. Subst. fém.
1. [1862 mines et carr. « machine-outil qui sert à perforer la roche, le sol » (s. réf. ds
Pt Rob.)] 1876 (
H. de Parville ds
J. officiel, 17 févr., p. 1264 ds
Littré Suppl. 1877);
2. 1932 télégr. (
Lar. 20e);
3. 1933 mécanographie (
Couffignal,
loc. cit.);
4. 1972 mécanographie « employée qui perfore les cartes » (
Davau-Cohen). Dér. de
perforer*; suff.
-(at)eur2*. Au sens B 1,
cf. l'angl.
perforator (1739 ds
NED).