PERFIDE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 2
emoitié
xes.
perfides subst. c. suj. sing. « celui qui manque à sa parole » (
St Léger, éd. J. Linskill, 153), attest. isolée; à nouv. en 1611 subst. (
Larivey,
Fidelle III, 9, t. VI, p. 403); 1584 adj. (
Ronsard,
Discours de l'équité des vieux Gaulois, 13 ds
Œuvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 18, p. 75);
b) 1653 spéc.
la perfide Angleterre (
Bossuet,
Premier sermon pour la fête de la circoncision de N. S. prêché à Metz ds
Œuvres, Versailles, 1816, t. 11, p. 469); av. 1817
la perfide Albion (
Ximenez,
L'Ere républicaine ds
Poésies révolutionnaires et contre-révolutionnaires, Paris, 1821, t. 1, p. 160);
2. 1580 adj. « qui a le caractère de la perfidie » (
Montaigne,
Essais, I, 6, éd. P. Villey, p. 28 :
perfide subtilité). Empr. au lat.
perfidus « qui viole sa foi, trompeur (pers.); dangereux, non fiable (chose) », dér. de
fides (
foi*) au moyen du préf.
per- indiquant ici la transgression, la déviation.