PERDURER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1
remoitié
xiies. « durer éternellement »
pardurans tutes ures [perseverans semper] (
Psautier Cambridge, 110, 3 ds T.-L.); fin
xiiies. [ms.]
perdurer « durer jusqu'à la fin, durer longtemps » (
Vie S. Hyrenei, Richel. 818, f
o299 v
ods
Gdf.);
cf. ca 1470
perdurer et demourer en estat (
G. Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. V, p. 177) − 1613,
Voultier,
Gd dict. fr., lat. et gr.; à nouv. au
xixes. 1845 (
Besch. qui le qualifie de « inusité »). Empr. au lat. d'époque impériale
perdurare « durer longtemps, subsister » comp. du préf.
per- à valeur intensive et de
durare « durer »; en a. fr. et en m. fr. le mot hésite entre
perdurer, empr. au lat. et
pardurer, comp. de
par- et de
durer* (
FEW t. 8, p. 231b).