PERDITION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100
perdiciun « fin lamentable » (
Roland, éd. J. Bédier, 3969); 1787
vaisseau en perdition (
B. de St-Pierre,
Paul et Virginie ds
Romanciers du XVIIIes., éd. M. du Cheyron, t. II, p. 1305);
2. 1
remoitié
xiies. « état d'une personne éloignée de Dieu et qui perd son âme par le péché » (
Psautier Oxford, 106, 20 ds T.-L.). Empr. au b. lat.
perditio « perte, gaspillage » en lat. chrét. au sens 2;
perditio est formé sur le supin
perditum de
perdere (v.
perdre).