PERCHER, verbe
Étymol. et Hist. A. 1. 1376 « se tenir sur un support en parlant d'un oiseau » (
Livres du Roy Modus, 123, 13 ds T.-L.); 1377 verbe réfl. (
Gace de La Buigne,
Roman des Deduis, éd. Å. Blomquist, 5936);
2. p. anal.
a) 1606 « se tenir à un endroit élevé » (
Du Villars,
Mém., IX, an 1558, Michaud ds
Gdf.); 1762 en parlant d'une ville (
Diderot,
Lettres à Sophie Volland, p. 63);
b) 1833 « loger dans un endroit élevé » (
Balzac,
Ferragus, p. 56);
c) p. ext. 1842 « habiter » (
Reybaud,
op. cit., p. 267 : les premiers érudits que nous vîmes appartenaient à ces associations qui
perchent on ne sait où);
3. 1630 verbe trans. « placer quelqu'un dans une bonne situation » (
A. d'Aubigné,
Méditations sur les Pseaumes, éd. Réaume et de Caussade, II, 147);
4. 1841
id. « placer quelqu'un à un endroit élevé (en parlant des sentiments) » (
Flaub.,
Souv., p. 66).
B. 1600 « échalasser une vigne » (
O. de Serres,
Th. d'agriculture, p. 60, éd. 1605 ds
Gdf.).
C. 1927 métall. (
Gasnier,
loc. cit.). Dér. de
perche*; dés.
-er.