PENAUD, -AUDE, adj.
Étymol. et Hist.1. 1544 «confus, décontenancé» (
Bonaventure des Périers,
Nlles récréations et joyeux devis, éd. Kr. Kasprzyk, 72, p.261);
2. 1834 «qui trahit de la confusion»
il le regardait d'un air si penaud (
Musset,
Lorenzaccio, V, 7, p.270). Dér. de
peine*; suff.
-aud*; a remplacé l'a. fr.
penos «pénible, laborieux»
vie ... penuse (
Roland, éd. J. Bédier, 4000), «triste, penaud» 1499 [éd.] (
Gringore,
Chasteau de labour ds
Gdf.), encore vivant en ce sens dans les pat., lui-même dér. de
peine*.