PEINTURER, verbe trans.
Étymol. et Hist.,1.
Ca 1140 «rehausser de couleurs, orner, décorer; peindre» (
Voyage de Charlemagne, éd. G. Favati, 124: Karles [...] Vit de cleres colurs le muster (de)
peinturet De martirs et de virgines et de granz majestez...);
2. 1680
peinturé «qui n'est couvert que d'une seule couleur» (
Rich.),
cf. 1689 (
Andry de Boisregard,
Réflexions sur l'usage de la lang. fr., p.380 d'apr. F. Baldensperger ds
R. Philol. fr. t.24, p.112:
Peinturer, mettre seulement des couleurs sur quelque matière que ce soit);
3. 1690
peinturé «couvert de couleur sans art particulier» (
Fur.); 1752 péj. «barbouiller»
(Trév.). Dér. de
peinture*; dés.
-er.