PEINARD, PÉNARD, -ARDE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1549 subst.
vieux penard terme péj. désignant un vieillard, gén. par rapport à ses prétentions amoureuses (F.
Habert,
Trad. Satires d'Horace, II, 5 ds
Hug.);
ca 1610 adj. «idiot, ridicule» (
Beroalde de Verville,
Parvenir, Absolution, I, 299,
ibid.); 1866 (
Delvau, p.290:
Peinard, s. m. Vieillard, homme souffreteux, usé par l'âge ou les chagrins, −dans l'argot du peuple); d'où, p.antiphr.
2. 1881 adj. (
Rigaud,
Dict. arg. mod.:
Pénard. Tranquille, −dans le jargon des voleurs); 1883
Père pénard «homme combinant sagement besogne et repos» (G.
Macé,
Notes d'apr.
Esn.). Gén. considéré comme un dér. de
peine* (
FEW t.9, p.115b), comme l'indique la graph. mod.
peinard.