PAVÉ, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1312 «assemblage de pavés» (
Olim, éd. Beugnot, t.2, p.570); 1559 fig.
demeurer sur le pavé «rester inconscient après une rixe» (J.
Grévin, Trésorière, éd. L. Pinvert, IV, 2, p.101); 1606 (
Nicot, s.v. batre:
Batre le paué, pour se promener par la ville oisifuement); 1637
estre sur le pavé «être à la rue» (Cl.
de Saumaise, Let. in Les Correspondants de Peiresc, I, 390 [360] ds
Quem. DDL t.19); 1868
pavé de l'ours (
Littré);
2. 1589 «chacun des blocs servant à faire le revêtement des sols» (
Adieu fait à la ville de Bloys ds
Anc. poés. fr., éd. A. de Montaiglon, t.6, p.219); p.anal. 1868 (
Littré: Pavé. Grosse pièce de pain d'épice); 1880 «article critique lourd et indigeste» (
Flaub., Corresp., p.381); 1963 math. (
Lar. encyclop.:
Pavé. Produit de plusieurs intervalles au sens de la théorie des ensembles). Part. passé subst. de
paver*.