PAUMER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. Ca 1290 «toucher de la main le livre saint en guise de jurement» (
Britton,
Lois d'Angl., éd. F. M. Nichols, 1, p.347);
2. 1394 part. passé
paumé «se dit du bois d'un cerf en forme d'une paume de main» (
Hardouin,
Trésor de vénerie, 1693);
3. 1489 «perdre» (
Villon,
Ballades en jargon, éd. A. Lanly, IX, 16 et 24);
4. 1649
pomer la gueule (à qqn) «donner un coup, frapper» (
Troisième partie de l'agréable conférence de deux paisans, 4 ds
Quem. DDL t.19); 1664
paumer la gueule (Th.
Corneille,
Baron d'Albikrac, I, 3 ds
Littré);
5. 1815 part. passé
paumée marron «prise sur le fait» (ds
Esn.);
6. 1883
se paumer «s'égarer» (
Larchey,
Dict. hist. arg., 2
eSuppl., p.116);
7. 1899 part. passé subst.
une paumée «une fille perdue» (ds
Esn.); 1947
un bled paumé «isolé, perdu» (
Stollé,
op. cit., p.3). Dér. de
paume*; dés.
-er.