PATRONAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1270 dr. eccl.
patrounage (
Liv. noir, ms. Périgueux, f
o2 b ds
Gdf. Compl.);
2. a) fin
xiiies.
patronaje «protection du patron sur le client» (
G. de Lengr., Instit. de Justice, ms. Saint-Omer, f
o31 b,
ibid.), puis 1762 (
Encyclop. t.12);
b) déb.
xives. [date ms.]
patronaige «protection» (
Partenopeus de Blois, éd. J. Gildea, 5725 var.); 1790 (
Moniteur universel, III, 54: ... le comité assurera à la Société, autant qu'il sera possible, le droit de
patronage sur ceux [des enfants nègres libres] qui seront ainsi mis en apprentissage ou en service); 1859 nom donné à diverses associations de bienfaisance (
Goncourt, Journal, p.638: une de ces sociétés de
patronage religieux); 1859 (
Bouillet: la
Société de patronage pour les jeunes libérés); spéc. 1879 «organisation destinée à recevoir des jeunes à leurs heures de liberté» (
Huysmans, Soeurs Vatard, p.328: Elle m'a demandé pourquoi je n'étais pas allée dimanche au
patronage);
c) 1825 «protection d'une divinité» (
Brillat-
Sav., Physiol. goût, p.171); 1836 «protection d'un saint» (
Montalembert, Ste Élisabeth, p.17). Dér. de
patron1*; suff.
-age*.