PASSAGER1,-ÈRE, adj. et subst.
Étymol. et Hist.1. Adj.
a) fin
xives. «qui sert à passer au-delà (d'un cours d'eau, de la mer») (
Froissart,
Chroniques, éd. S. Luce, t.1, p.259 (var.): vassiaus
passagierz; éd. G. Raynaud, t.10, p.264: nef
pasagière) −
xviies. (v.
Gdf.);
b) 1547 «qui ne fait que passer» (
Mellin de Saint-
Gelays,
OEuvres poét., éd. P. Blanchemain, t.1, p.260);
c) 1564 «qui dure peu de temps» (
Thierry: Nostre
passagere vie);
d) 1817 «(d'un endroit) où il passe beaucoup de monde» (
Stendhal,
Hist. peint. Ital., t.1, p.87);
2. subst.
a) ca 1330
passagier «passeur» (
Voeux du Paon, éd. Ritchie, 375) −1574,
D'Aubigné ds
Gdf., encore ds J.B.L.,
Gasc. corr., 1823;
b) 1559 «personne qui effectue un voyage» (
Amyot,
Peric., 63 ds
Littré). Dér. de
passage1*; suff.
-(i)er*.