PARURE, subst. fém.
Étymol. et Hist.A. 1. xiies.
parure «pelure» (Gloss. Tours, éd. L. Delisle, 329 ds T.-L.) −
xves. ds
Gdf.;
2. 1680 terme de relieur (
Rich.:
Parûres. Les extrémitez de la peau qu'on ôte avec le couteau à parer); 1833 «ce qui est enlevé» (
Gdes heures cuis. fr.,
loc. cit.).
B. Ca 1230
parëure «ce qui sert à orner» (
Guillaume le Clerc,
Trois mots, 434 ds T.-L.); spéc. 1694 (
Ac.: On appelle,
Parure de diamants,
parure de rubis, etc. une garniture de diamants, de rubis pour servir à la parure d'une Dame); 1909 lingerie (
Femina, 1
ersept., 439 ds
Quem. DDL t.16). Dér. de
parer1*; suff.
-ure1*.
Cf. le b. lat.
paratura «ornement» (déb.
iiies.), att. en lat. médiév. au sens de «ensemble de garnitures» (
ca 1027 ds
Nierm.), ainsi que
parura «ornement» (1225 ds
Latham).