PARTITION, subst. fém.
Étymol. et Hist.I. 1. Ca 1175
particion «participation» (
Benoît de Ste-
Maure,
Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 3751) seulement a. fr.;
2. a) 1360 «partage, répartition» (
Oresme,
Quadripartit, Richel. 1349, f
o4d ds
Gdf.: Il parla de la
particion de la populacion de la terre); début
xvies.
partition «partage, division d'un territoire, d'un pays» (
Fossetier,
Cron. Marg., ms. Brux., I, f
o123 r
o,
ibid.);
b) 1950 «division d'un territoire en plusieurs régions dotées de régimes politiques différents» (Tibor
Mende,
L'Inde devant l'orage [trad. de l'angl.], p.162);
3. 1644 hérald. (
M. Vulson,
La Science héroïque, traitant de la noblesse, de l'origine des armes, de leurs blasons et symboles, p.79);
4. 1845 bot. «chacune des divisions d'une feuille» (
Besch.).
II. 1636 mus. (
Mersenne,
Harmonie universelle, p.264). Empr. au lat.
partitio «partage, division, répartition», dér. de
partire «diviser, partager»; le sens I 2 b est repris à l'angl.
partition «division d'un territoire», propr. «partage» (dep. 1474 ds
NED), lui-même empr. au fr.
partition (v.
Rey-
Gagnon Anglic.) Au sens II, le mot a peut-être subi l'infl. de l'ital.
partitura «
id.» (dep. le
xviies. d'apr.
DEI; v.
Bl.-
W.1); l'ital.
partizione (
Bl.-
W.2-5) et
Hope, 297) est plus récent (
xviiies.) et plus rare.