PARTIEL, -ELLE, adj. et subst.
Étymol. et Hist.1. 1370
partial «qui forme une partie d'un tout, particulier» (
Nicole Oresme, Ethiques, I, 1, éd. A. D. Menut, p.103: [le livre des Ethiques] contient X livres
partialx); 1754
partiel (
Condill., Traité anim., II, 6 ds
Littré);
2. av. 1564
partial «qui ne concerne qu'une partie, qui n'est qu'une partie d'un tout» (
Calvin, Lettre, 3303, XVIII, 287 ds
Hug. s.v. partial: concil
partial); 1691
eclipse partiale (
Ozanam, p.162, 42); 1692
partiel (
Mém. Ac., 38 d'apr.
FEW t.7, p.675a; la réf. paraît incomplète); 1823
id. (
Boiste). Empr. au lat.
partialis (dér. de
pars, partis, v.
part) «partiel, incomplet» (2
emoitié
vies., Grégoire Le Grand) à basse époque; au Moy. Âge «particulier» (s.d. ds
Blaise Latin Med. Aev.) et «divisé en parties» (1316 ds
Du Cange). La forme avec adapt. du suff.,
partiel, s'est spécialisée au sens 2, s'opposant à la forme entièrement sav.
partial*.