PARTICULE, subst. fém.
Étymol. et Hist.A. 1. 1478 «quantité infime d'un corps» (
Le Guidon en françoys trad. par N. Panis, Lyon, B. Buyer ds
Sigurs, p.69); 1495
particule de la saincte croix (
Jean de Vignay, Mir. hist., 4
evol., fol. 114
cds
Gdf. Compl.);
2. 1765 phys. (
Encyclop. t.12, p.102b:
Particule [...] union de deux ou plusieurs corpuscules ou atomes primitifs et physiquement indivisibles. Les
particules sont donc comme les élémens des corps).
B. 1. 1529 «préfixe» (Fr.
de Bonivard, Jardin d'Antiquité, Bibl. Genève lat. 130, fol. 5 r
od'apr.
FEW t.7, p.677a); 1606 «petit mot invariable» (
J. Masset, Exact ... acheminement à la lang. fr., ibid.);
2. 1842
particule nobiliaire (Ac. Compl.). Empr. au lat.
particula «petite partie, parcelle», spéc. «petit membre de phrase» (Quintilien; sens empr. par le m. fr.: 1541, Calvin ds
Hug.); au
iies. gramm. «particule» (Aulu-Gelle);
cf. dès 1395 l'a. liég.
particles, plur. «articles d'un traité»
(FEW, loc. cit.), sens empr. au lat. médiév.
particula «article d'une spécification, détail» (
xiiies. ds
Nierm.).