PARTIAL, -ALE, -AUX, adj.
Étymol. et Hist.1. Av. 1473 subst. «attaché à un parti» (
Jean Jouvenel des Ursins,
Hist. de Charles VI, éd. Denys Godefroy, Paris, 1653, p.230: ceux qui estoient...
partiaux des ducs de Berry, d'Orléans...);
2. 1559 adj. (
Amyot, trad. de
Plutarque,
Hommes illustres, Coriolan, éd. G. Walter, t.1, p.481: un personnage si
partial pour la noblesse); [1522] «qui manque d'objectivité» (
Lettre de François Ierds
R. Deux-Mondes, t.14, mars-août 1858, p.626. Empr. au lat. médiév.
partialis au sens de «factieux (
xiiies. ds
Nierm.); de parti pris» (
Blaise Latin. med. Aev.).