PARTERRE, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1542 «sol, plancher» (doc. ds
Mém. de la Société nat. des antiquaires de France, t.74 [8
esérie, t.4], 1914, 48: faire le planchement d'assemblaige de menuyserie du
parterre sur le plancher de lad. salle de la longueur et largeur d'icelle);
b) 1630
faire un parterre «faire une chute» (
A. D'Aubigné,
Aventures du baron de Faeneste, IV, 3 ds
OEuvres complètes, éd. E. Réaume et F. de Caussade, t.2, p.568);
c) 1842
prendre un billet de parterre (
Ac. Compl.);
2. 1579 «partie d'un parc, d'un jardin d'agrément où l'on a aménagé des compartiments de fleurs, de gazon» (
Ducerceau,
Les plus excellents bastiments de France ds
Rommel, p.7);
3. a)α) 1668 «partie du rez-de-chaussée d'une salle de théâtre où le public se tient debout» (
Boileau,
Satire, IX, 178, éd. A. Cahen, p.130);
β) 1660 «public du parterre» (
Molière,
Les Précieuses ridicules, 9 ds
OEuvres, éd. E. Despois, t.2, p.91);
γ) 1701 «billet qui donne accès au parterre» (
Fur.);
b) 1786 «partie du rez-de-chaussée d'une salle de théâtre, derrière les fauteuils d'orchestre, où le public est assis» (
Encyclop. méthod. Gramm. et litt. t.3, p.2). Comp. de
par1* et de
terre*.