PARQUER, verbe
Étymol. et Hist.1. a) 1380 trans. «mettre du bétail dans un enclos» (
Bail, A.N. MM 30, f
o133 r
ods
Gdf. Compl.: Un parc pour
parquier cinq cens bestez); en partic. 1660
parquer des huitres (
Oudin Fr.-Esp.);
b) 1660 intrans. «séjourner, demeurer dans un parc» (
ibid.);
2. 1470 «installer son camp en l'entourant d'une palissade» ici pronom. (
Mandement, Hist. de Lorr., VII, CLII ds
Gdf. Compl.); 1694 trans. «procéder à l'installation d'un parc (d'artillerie...)» (
Ac.);
id. intrans.;
3. 1585 «enfermer des personnes dans un espace clos» (
Cholières,
Matinées, VIII, éd. E. Tricotel, p.276); d'où 1819 «placer, rassembler des personnes dans un espace clos» (
Boiste);
4. 1832 fig. «enfermer dans un état, une situation, une spécialité» (
Balzac,
OEuvres div., t.2, p.558: les contemporains
parquent un écrivain dans une spécialité);
5. 1930 «arrêter et ranger une voiture dans un parc de stationnement» ici intrans. (
Duhamel,
loc. cit.). Dér. de
parc*; dés.
-er.