PARPAING, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1268 «pierre de taille traversant toute l'épaisseur d'un mur» (
Arch. communales de Douai, DD 183 ds
G. Lespinas,
Les Finances de la commune de Douai, des origines au XVes., p.440);
2. 1927 (
Champly,
Nouv. encyclop. prat., t.20, p.29: si on dispose de machefer ou de sable on peut envisager la fabrication de
parpaings pleins ou creux). Prob. d'un lat. pop.
*perpetaneus «ininterrompu», élargissement (du même type que
subitus >
subitaneus >
*subitanus, v.
soudain ou que
caput >
capitaneus, v.
capitaine) du lat.
perpes, perpetis «ininterrompu», postulé par les différentes formes du mot en fr. (v.
FEW t.8, 258 a-b) ainsi que par l'esp.
perpiaño (au sens 1) et l'apulien [dial. de l'Italie méridionale]
perpitagnu «parapet en pierre d'un balcon». On note aussi
partaun en rhétoroman aux sens de «partie transversale» et «barrière, bas-flanc», qui suppose un lat.
*perpetanus. Voir
G. Alessio ds
R. Ling. rom. t.17 1950, pp.192-193 et
FEW t.8, pp.258a-259a.