PARPAILLOT, -OTE, subst.
Étymol. et Hist.1. 1621
Parpaillaux plur. «calvinistes, protestants» (
Mercure françois, t.7, p.614); 1630
parpaillot «
id.» (
A. D'aubigné,
Aventure du baron de Foeneste, IV, 4, éd. E. Réaume et de Caussade, t.2, p.570);
2. 1803 «impie» (
Boiste). Prob. issu, par substitution de suff., de
parpaillon «papillon» (1534,
Rabelais,
Gargantua, X, ligne 12, éd. R. Calder et M. A. Screech, p.79), partic. répandu, sous les formes
parpaillo, parpalho(n), dans les parlers occitans, à partir du
xiies. (voir
Rayn.,
Lévy et
FEW t.7, pp.579a-580b) ainsi qu'en Italie du Nord (
cf. p.ex. l'a. it.
parpaglione, le lomb.
parpaya et le piémontais
parpayun, v.
FEW t.7, p.581a et
DEI,
s.v. parpaglione1) et lui-même issu, avec intercalation d'un
-r-, de
papillon*, peut-être p.compar. de l'infidélité des protestants avec le vol des papillons qui passent de fleur en fleur. Voir
Bl.-
W5et
FEW t.7, pp.581b-582a.