PARKING, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1926 «endroit où l'on peut garer un ou plusieurs véhicules» (
La Nature, 20/2, p.126 ds
FEW t.18, p.91b);
2. 1953 «action de garer un véhicule, stationnement» (
L'Aurore-France libre, 20 janv., 1 g ds
Höfler Anglic.). Empr. à l'angl.
parking, dér. de
to park «mettre dans un parc» d'où, au
xxes., «garer (un véhicule)», du subst.
park issu lui-même du fr.
parc. Désignant l'action de parquer, l'angl.
parking est att. dep. le
xvies. mais il a pris un sens spéc. en anglo-amér. pour désigner un lieu, un espace préservé de la circulation, généralement engazonné ou parfois planté d'arbres, devant les habitations ou au centre d'une rue (1884 ds
DAE) sans qu'il s'agisse de l'espace réservé expressément au stationnement des véhicules, pour lequel existent des expr. telles que
parking lot, parking place etc. (1924 ds
Americanisms) où
parking garde le sens de «action de garer, de stationner» alors que le 2
eterme seulement désigne un espace. Au sens 1, le fr. est donc prob. une abrév. de telles expr., peut-être par confusion avec l'emploi partic. de
parking en anglo-amér.; seul le sens 2 correspond exactement à la signification de l'angl.
parking.
Le Comité d'ét. des termes techn. fr. a recommandé l'usage de
parc comme trad. de
parking avec ses dér.
parquer et
parcage (
Sciences, nov.-déc. 1959, p.84).