PAREMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. Fin
ixes. au plur.
parures (
Eulalie, 7 ds
Henry Chrestomathie, p.3: Ne por or ned argent ne
paramenz) −
ca 1485 (
Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 25051);
2. 1176-81
paremant «ce qui sert à orner» (
Chrétien de Troyes, Chevalier lion, éd. M. Roques, 2343); 1388
espée de parement (Arch. Nord, B 20168, n
o156085, f
o7 v
o);
3. a) 1318 «pièce d'étoffe précieuse servant à décorer la partie antérieure des autels» (d'apr.
FEW t.7, p.628a); 1327
parement d'autel (
Ducs de Bourgogne, éd. L. de Laborde, t.3, 4);
b) 1577 «pièce d'étoffe qui orne un vêtement» (Ordonn. sur la police de la ville d'Issoudun ds
Mém. de la Sté des Antiquaires du Centre, t.10, p.199);
4. 1409-10 «revêtement consistant en de grosses pierres de taille dont un édifice est revêtu» (
Trésor des Chartes du Comté de Rethel, II, 598, 30 ds
Morlet, p.241). Dér. de
parer1*; suff.
-ment1*.
Cf. le lat. médiév.
paramentum «costume sacerdotal» (951 ds
Nierm.).