PARASOL, subst. masc.
Étymol. et Hist.A. 1540 mar. au plur.
parassous [lire
parassons?] «tente qu'on mettait sur la poupe de la galère pour abriter les officiers du soleil» (
Inv. de la galère Sainte-Claire, 16 sept., ms. Arch. Bouches-du-Rhône B 1260, f
o186 ds
J. Fennis,
La Stolonomie, p.426); 1544
id. parasolz (
Inv. de la galère Duchesse, 22-23 avr.,
ibid., f
o440 v
o,
ibid.).
B. 1. Fin
xvies. «objet portatif en étoffe qu'on déploie pour se protéger du soleil (et éventuellement de la pluie)» (
Chron. bordeloise, éd. J. Delpit, t.1, p.229: En cette année [1580], furent mis en usage les
parasols par ceux qui alloyent aux champs, à cheval e à pied, en hyver pour se parer de la pluye, e l'esté du soleil. La coustume en vint d'Italie);
2. p.anal. de forme 1811
pins en parasols (
Chateaubriand,
Itinéraire de Paris à Jérusalem, part. 2
eds
Littré); 1835
pins parasols (
Lamart.,
Voy. Orient, t.1, p.182). Empr. à l'ital.
parasole, att. au sens B 1 dep. le
xives. (d'apr.
DEI) et signifiant proprement «qui protège (
para, de
parare, v.
parer2) du soleil (
sole)», A ayant été empr. par l'intermédiaire des ports du midi de la France (v. J.
Fennis,
op. cit., p.427; pour la forme
parasson, supra 1540,
cf. le gênois
parasõ,
ibid.).