PARASCÈVE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. Fin
xiiies.
parasceve «veille du sabbat» (
M. Von Orelli,
Der altfranzösische Bibelwortschatz des Neuen Testamentes im Berner Cod. 28, p.299 [
Jean, 19, 14];
jor de parascene [
sic],
ibid., p.251 [
Luc 23, 54]);
2. 1611
jour parasceve «Vendredi saint, chez les Chrétiens» (
Cotgr.); 1690
parasceve (
Fur.). Empr. au lat. chrét.
parasceve «veille du sabbat (ds le
N. T.); Vendredi saint (
vies.,
Isidore ds
Blaise Lat. chrét.)», et celui-ci au gr. π
α
ρ
α
σ
κ
ε
υ
η
́ «préparation, préparatifs; veille du sabbat (ds le
N.T.)»; η
̔
μ
ε
γ
α
́
λ
η
π
α
ρ
α
σ
κ
ε
υ
η
́ «Vendredi saint»; comp. de π
α
ρ
α - (
cf. élém.
para-1) et de σ
κ
ε
υ
η
́ «équipement, vêtement, costume» (le comp. fonctionnant comme nom d'action du verbe π
α
ρ
α
σ
κ
ε
υ
α
́
ζ
ω «préparer, pourvoir»
cf. Chantraine,
s.v.
σ
κ
ε
υ
̃
ο
ς ). La veille du sabbat a été ainsi appelée «parce que les Juifs préparaient ce jour-là ce qui était nécessaire pour la célébration du sabbat» (
Bible 1912).