PARAPHRASER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. [1534 (
sic) «développer, commenter, expliquer par une paraphrase» (
J. Bouchet,
Epître à Matthee en tête de sa trad. de l'
Hist. de Theodorite, éd. 1569 ds
Delb. Notes mss: si la lettre n'
est paraphrasee d'aucun des docteurs de l'eglise)] 1547 (
J. Martin,
Archit. de Vitruve, avertissement au lecteur ds
Gdf Compl.);
2. 1608 «développer longuement» (
Régnier,
Satyre VI, 34, éd. G. Raibaud: Et sans
paraphraser tes faits et tes louanges); 1609 absol. «commenter» (
Id.,
ibid., XI, 24:
paraphraser dessus la fantasie);
3. 1660 «traduire en amplifiant» (
Corneille,
Examen du Cid ds
OEuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t.3, p.95: je n'ai fait que la [la scène]
paraphraser de l'espagnol);
4. 1690 «étendre, amplifier (un discours, une histoire)» (
Fur.). Dér. de
paraphrase*; dés.
-er.