PARAPHE, PARAFE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Vers 1390
paraphe [ms. des 1
resannées du
xves.] «paragraphe» (
Jean le Petit, Livre du miracle de Basqueville [ms. B.N. fr. 12470, f
o71 r
o], éd. P. Le Verdier, p.145);
xves. [ms.]
paraffe (
Rozier des guerres, B.N. fr. 442, f
o55 r
ods
Gdf.);
2. a) 1394 «signature abrégée» (
Archives de la Chambre de Commerce, art. 32 d'apr.
Ouin-
Lacroix, Hist. des anc. corporations d'arts et métiers, p.661: Signé G. Le Melle et J. Garoul, avec grifs et
paraphes);
b) 1690 dr. (
Fur.: les Notaires font mettre des
parafes à tous les renvois, les apostilles et les ratures d'un contrat). Soit empr. au lat. médiév.
paraphus, paraffus (v.
Latham et
Du Cange), issu p.altér. du lat.
paragraphus, v.
paragraphe; soit issu par contraction de
paragraphe*. Le sens 2 peut s'expliquer par la ressemblance de la signature abrégée avec le signe § qui sert à distinguer les différentes parties d'un texte. Voir
FEW t.7, p.617b-618a.