PARANYMPHE, subst.
Étymol. et Hist. I. xves. subst. fém. «amie de la mariée qui l'assistait le jour de ses noces» (
Gloss. fr.-lat., B. N. L. 7684 ds
Gdf. Compl.).
II. 1. 1530 fig. «compagnon» (
J. Bouchet, Noble Dame, f
o24 r
o,
ibid.); 1549 «ami du marié qui l'assistait le jour du mariage» (
Est.);
2. 1552 «médiateur» (
Rabelais, Tiers-Livre, éd. M. A. Screech, XLI, p.283);
3. a) 1580 «dans l'ancienne université de Paris, celui qui introduit le futur docteur et le recommande» (
La Porte, Epith., 301 v
ods
Hug.);
b) 1623 «discours élogieux fait au docteur ayant eu sa licence» (
Sorel, Francion, éd. Colombey, 182);
4. 1608 «apologie, éloge en général» (
M. Regnier, Satyre V ds
OEuvres, éd. G. Raibaud, p.57);
5. 1762 «celui qui était choisi pour conduire une princesse de la cour de son père à celle de son époux» (
Ac.). I empr. au lat.
paranympha «celle qui reconduit les mariés, fille d'honneur». II empr. au lat.
paranymphus «celui qui reconduit les mariés, garçon d'honneur» gr. π
α
ρ
α
́
ν
υ
μ
φ
ο
ς.