PANOUFLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1800
panuffes de sabots, panuffles (
Précis de la procédure criminelle tenue contre les accusés dans l'affaire d'Orgères, II-1-267 v
o31; I-5-10 r
o3 [pièces datées de 1798 et 1795]); 1821 (
Desgranges, Dict. du peuple, p.66 ds
Goug. Lang. pop., p.164:
panouffes, panous ou
panuffes); 1828-29
galoches à panouffles (
Vidocq, Mém., t.3, p.87). Altér. de l'a. m. fr.
panufle «haillon», att. dep.
Jean de Meun (1269-78,
Rose, éd. F. Lecoy, 6355;
cf. la var.
penifle, Pelerinage de vie humaine, 9076, v. T.-L.) jusqu'au
xves. (v.
Gdf.) dér., à l'aide d'une finale
-ufle qui reste inexpliquée, de l'a. fr.
pane «chiffon (qui sert à mettre un onguent)» (
ca 1280,
Rigomer, v. T.-L.), lui-même de
pan1*.