PANDÉMONIUM, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1714
Pandemonium «lieu imaginaire que l'on suppose être la capitale des Enfers et où Satan convoque le conseil des démons (dans le
Paradis perdu du poète angl. Milton)» (
Le Spectateur ou le Socrate Moderne, trad. de l'Anglois, t.4, Westein, XLIX,
Dist., pp.292-293); 1729
Pandaemonium (
Milton, Le Paradis perdu, trad. par Dupré de Saint Maur, t.1, p.3);
2. 1831 p.anal. (
Michelet, Hist. romaine, t.1, p.V: Tous les géans de la critique tiennent déjà, et à l'aise, dans ce petit
pandémonium de la
Scienza nuova). Empr. à l'angl.
pandemonium, d'abord
Pandaemonium (1667,
Milton, Paradise Lost, I, 756 ds
NED) formé par Milton à partir du gr. π
α
̃
ν, neutre de π
α
ς «tout» et δ
α
ι
́
μ
ω
ν au sens de «démon», et att. dans les empl. anal. dep. 1779 (
NED).