PANAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1232
pasnage (A. I.
Marnier,
Établissements et Coutumes, Assises et Arrêts de l'Échiquier de Normandie au XIIIes., Paris, 1839, p.157: quitence del
pasnage de ses porciaus); 1268
panage (
Layettes du Trésor des Chartes, éd. A. Teulet, t.4, p.256: li pors [doit] deus deniers am
panage). Du lat. médiév.
pastionaticum «droit de glandage des porcs» (
ixes. ds
Nierm.; 921 ds
Du Cange,
s.v. pastio), dér. du lat.
pastio «élevage des bestiaux; pâturage, pacage», et en lat. médiév. «glandage des porcs, droit de glandage des porcs» (v.
paisson1). Plusieurs autres formes de lat. médiév. résultent d'une latinisation plus ou moins complète de l'a. fr.
pa(s)nage: pasnaticum (1022 ds
Du Cange,
s.v. pastio),
pasnagium,
pannagium (
xies. ds
Blaise Latin. Med. Aev.),
panagium (
xiies.,
ibid.).