PANACÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1213 «variété d'herbe brûlée avec d'autres pour éloigner les serpents» (
Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, 612, 8), attest. isolée; 1549 «variété d'herbe qu'on peut voir dans les prés» (
Ronsard,
Hymne de France, 54,
OEuvres, éd. P.Laumonier, t.1, p.26); 1559 «plante servant de remède» (
Id.,
Odes, Livre 1, XVIII, 45,
ibid., p.157); 1564 «remède absolu» (
Id.,
Nouvelles poésies, livre III, 105,
ibid., t.12, p.262: Tu es ma
panacée, à toy je viens icy Pour guerir de ma playe, et pour avoir mercy). Empr. au lat.
panacea, du gr. π
α
ν
α
́
κ
ε
ι
α nom d'une plante imaginaire servant de remède universel personnifiée sous le nom de la fille d'Esculape, de π
α
ν- «tout» et α
́
κ
ο
ς «remède».