PALPITER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. 1488 «avoir encore quelque mouvement» (
La Mer des Histoires, I, 167a, édit.1491 cité par
Vaganay ds
Rom. Forsch. t.32, p.119: Après lequel Joab vindrent dix jeusnes escuiers, lesquelz voyant qu'il
palpitoit et se mouroit encor, li occirent finablement);
2. 1542 «battre plus qu'à l'ordinaire (du coeur)» (
P. de Changy, Inst.de la femm. Chrest., p.72 ds
Gdf. Compl.); 1694 (d'une paupière) (
Ac.);
3. 1741 «être ému au point que le coeur bat plus qu'à l'ordinaire» (
Duclos, Confes. Comte De..., p.221); 1755
palpiter de joie (
Prevost, Grandisson, t.3, p.39);
4. 1830 «être agité d'un mouvement, d'un frémissement» (
Lamart., Harm., p.320: les vagues
palpitent au lever du roi du jour). Empr. au lat.
palpitare «s'agiter, être agité; palpiter, battre (du coeur)», dér. de
palpare «palper, toucher».